Aux religieuses de l’Assomption

aug 1872 Auteuil RA

La communion, mystère d’union avec le Christ, vous donne la grâce et la vérité – Considérations sur ce mystère – Les devoirs qu’il entraîne.

Informations générales
  • Aux religieuses de l'Assomption
  • Retraite prêchée à Auteuil, août 1872
    Quinzième instruction - Sur la communion
  • Cahiers d'Alzon, VIII, p.177-190
  • CZ 110-111.
Informations détaillées
  • 1 ABUS DES GRACES
    1 ACTION DU CHRIST DANS L'AME
    1 AMOUR DE LA VERITE A L'ASSOMPTION
    1 ANEANTISSEMENT
    1 ANEANTISSEMENT DE JESUS-CHRIST
    1 CIEL
    1 CONNAISSANCE DE DIEU
    1 CONNAISSANCE DE SOI
    1 DISTRACTION
    1 EPOUSES DU CHRIST
    1 EUCHARISTIE
    1 HUMILITE
    1 JESUS-CHRIST NOURRITURE DES AMES
    1 LIBERTE
    1 PAROLE DE DIEU
    1 PERFECTIONS DE DIEU
    1 PERFECTIONS DE JESUS-CHRIST
    1 PUISSANCE DE DIEU
    1 RECHERCHE DE LA PERFECTION
    1 REFORME DE LA VOLONTE
    1 ROI DIVIN
    1 SAINTE COMMUNION
    1 SOUFFRANCE ACCEPTEE
    1 SOUFFRANCES DE JESUS-CHRIST
    1 TIEDEUR
    1 UNION A JESUS-CHRIST
    1 VERBE INCARNE
    1 VIE DE SACRIFICE
    1 VIE RELIGIEUSE
    1 VIE SPIRITUELLE
    1 VOIE UNITIVE
    2 JEAN, SAINT
    2 LOUIS DE GONZAGUE, SAINT
    2 THERESE, SAINTE
  • Religieuses de l'Assomption
  • RA
  • Du 18 au 25 août 1872 (1)
  • aug 1872
  • Auteuil
La lettre

Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui(1).

– La communion mystère d’union avec le Christ

Vous allez clore cette retraite par une communion dans laquelle vous mangerez le corps et vous boirez le sang de votre divin Maître.

Je voudrais que cette communion fût comme un sceau placé sur votre coeur, une alliance d’amour, une union éternelle avec Notre-Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi je viens livrer à vos réflexions ces paroles, il demeure en moi. Jésus-Christ demeure en vous, et moi en lui, et vous demeurez en lui. Je voudrais que cette communion fût le principe d’une vie nouvelle, dans laquelle vous unissant à Notre-Seigneur, vous puissiez comprendre les trésors renfermés en Jésus-Christ, et les effets produits par votre séjour en Jésus-Christ et par le séjour de Jésus-Christ en vous.

– Abus des grâces chez les religieuses

Vous ne vous faites pas en général des idées assez hautes des avances, des prévenances de l’amour de notre divin Sauveur. Ce qui m’épouvante chez les religieuses, c’est l’abus des grâces. Combien de grâces reçues dans le passé, combien de fois vous êtes-vous nourries de Jésus-Christ, abreuvées de son sang! Il faut que les choses changent à cet égard, et il n’y a qu’un seul moyen, c’est que vous laissiez Jésus-Christ agir en vous et que vous agissiez en Lui.

Or Jésus-Christ fera deux choses en vous. Gratia et veritas.

– Jésus Christ vous donne la grâce et la vérité

– Le Christ fera en vous la vérité

Le nombre d’âmes dans le monde qui ne sont pas dans la vérité est incalculable.

Satan, sorti du sein de Dieu, est le premier qui se soit précipité dans l’erreur; il y a entraîné les anges et une foule d’hommes. Mais entre les damnés et les saints, il y a une foule d’âmes faibles, très faibles qui vont de la vérité à l’erreur. Voulant la vérité parce que c’est beau, voulant le mensonge parce que cela va mieux à leurs passions et à leur faiblesse. Vous n’êtes pas dans cet état; mais regardez, examinez combien de lamentables taches viennent ternir le cristal de votre âme et empêchent Jésus de s’y réfléchir. Que de résolutions prises et abandonnées, que de défauts combattus et qui vous battent; vous allez à la communion et vous en rapportez un mouvement d’amour, à la fin de la journée il n’en reste plus rien. Si c’est là l’histoire de votre coeur, je viens vous dire: il ne faut plus agir ainsi. Il faut que vous preniez la vérité dans tout ce qu’elle peut avoir de rude et dans sa sainte humilité.

-Entrer dans la vérité c’est se connaître dans la lumière du Christ

Entrer dans la vérité, c’est commencer à connaître Dieu, sans doute, mais c’est aussi se connaître soi-même, c’est prendre le flambeau divin qui est Jésus-Christ; parfois il ne se produit qu’un clair-obscur; ce ne sont pas les ténèbres, on voit à demi, on ne veut pas voir trop clair, on se verrait trop laide, on n’y voit ni trop, ni trop peu; – Il est avec le ciel des accomodements. Rien n’est plus fréquent que ces accomodements dans la vie religieuse. Et cependant en Jésus-Christ vous êtes plongées dans l’Océan de la vérité. Jésus-Christ est la lumière venue en ce monde. Cette lumière, vous la recevez pendant les instructions, pendant la méditation, elle passe, et qu’en reste-t-il? « La lumière a lui et les ténèbres ne l’ont pas comprise(3). » Mais, au lieu de cela, si vous avez pris la résolution de recevoir la lumière, si vous avez voulu avec la simple lampe de la vérité voir tous vos défauts, si vous êtes allées à Jésus-Christ comme des malades pour être guéries, alors je ne doute pas que la vérité n’ait eu en vous des résultats. La vérité vous illuminant, vous aurez vu clair dans votre âme. Sans doute, en considérant votre nature gâtée par le péché, vous aurez rougi de vous-même et vous aurez pris des résolutions énergiques. Cette lumière de la vérité vous aura montré Jésus-Christ pour modèle et vous aurez pris la résolution d’avancer dans la connaissance pratique de la vérité. Il y a deux manières d’étudier la vérité. La vérité ayant pour objet d’étendre les connaissances humaines et la vérité étudiée comme terme de notre bonheur. La joie de la vérité est l’éternelle félicité, dit saint Thomas, et cette joie de la vérité ne vient que lorsque la vérité a purifié nos âmes.

– Lumière adaptée à nos yeux

Or, entre la vérité infinie et une pauvre petite intelligence obscurcie par le péché, il y a une distance infinie. C’est un monde à franchir, c’est pourquoi: « Le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous et nous avons vu sa gloire(4)« . Ce sont les splendeurs de la vérité qui se diminuent, s’amoindrissent pour se proportionner à la mesure de nos yeux malades jusqu’à ce que nous puissions soutenir un jour, grâce à ces obscurcissements, la gloire de l’éclat divin dans le ciel.

Dans la communion vous recevez la vérité, demandez-lui de vous faire connaître ce que vous êtes. Mais vous irez plus loin; par la communion vous entrez dans la vie même de Jésus-Christ; dans la vie d’un Dieu, dans l’être du Verbe éternel. Jésus-Christ est la parole du Père, cette parole tombera en écho affaibli sur votre âme et vous comprendrez ce que c’est que Jésus-Christ, et quelle est cette union de la divinité avec votre âme.

– Le refus de la lumière amène la tiédeur

Comment toutes les fois que vous communiez, n’entrez-vous pas dans cette vie, comment ne produit-elle pas son effet, pourquoi, si vous y entrez, n’y restez-vous pas? pourquoi peut-on dire de vous comme de Satan… « Il n’est pas dans la lumière! »… Prenez donc la résolution d’entrer dans le vrai, dans le vrai de Jésus-Christ, dans le vrai de votre néant, dans le vrai de votre misère, dans le vrai de vos devoirs, dans le vrai de votre vie religieuse. Ce qui fait que tant de religieuses sont imparfaites c’est l’oubli de la vérité. Comprenez-vous l’effort que vous avez à faire, pour demeurer dans la vérité, pour demeurer dans l’amour selon le commandement de votre divin Maître. Saint Jean fait observer que l’homme n’est qu’une vapeur qui paraît un instant et qui s’évanouit ensuite. Cela est vrai dans la vie naturelle et, hélas! bien plus vrai encore dans le vie surnaturelle. Nous approchons de Celui qui est la vie, et comment se fait-il que cette vie disparaisse en nous. Sainte Thérèse disait qu’une seule communion était suffisante pour faire une sainte. Comment se fait-il que vous ne soyez pas des saintes après avoir si souvent communié? C’est que vous n’êtes pas demeurées dans la vérité selon la mesure de votre faiblesse, de votre inattention.

– Le mal de l’inattention

Je voudrais vous faire observer l’espèce de péché qui se trouve dans l’absence d’attention sur l’action de Jésus-Christ dans votre âme. Il est très vrai qu’il est votre Dieu, il est très vrai qu’il est votre bonheur, il est très vrai qu’il veut vous donner la grâce de la perfection et tous les moyens pour vous perfectionner; et la dernière de toutes ces vérités, c’est que vous n’en profitez pas!…

Il y a à ce sujet une réforme complète, une réforme absolue à faire. Il faut que vous preniez la résolution d’entrer dans la vérité. Quand la vérité vous montrera vos péchés, corrigez-vous, quand la vérité vous montrera vos vues humaines, réformez-les. C’est dur de considérer ainsi ses imperfections, mais il s’agit d’acquérir la sainteté. Le Saint des saints vient habiter en vous, il faut donc entendre cette parole: « Soyez saints, car je suis saint(5)« . Si vous voulez une alliance entre vous et moi, il faut que vous soyez semblables à moi. Je suis Saint, il faut que vous soyez saints.

– S’anéantir à l’exemple du Christ

Vous recevez dans la sainte communion Jésus-Christ déchiré par cette divine charrue de la souffrance: je viens vous dire que vous devez, vous aussi, vous laisser déchirer par cette charrue afin de présenter des sillons profonds à la fécondité de la semence divine, pour devenir un froment agréable à Jésus-Christ. Voulez-vous être des saintes? Vous recevez Jésus-Christ sous des symboles de mort, d’anéantissement, comprenez par quel amour il se cache dans cette hostie, dans une parcelle si infime que certains yeux ne la distinguent pas. Voilà le degré d’anéantissement jusqu’où va notre Dieu: pour nous, l’anéantissement sera le commencement de la sainteté. Vous néant, vous devez lutter dans la communion avec le néant de ce Dieu que vous avez reçu. Vous ne faites plus qu’un avec Jésus-Christ. Jésus-Christ se fait néant afin que ces deux néants se rencontrent, ne fassent plus qu’un, et que le néant de la créature soit perdu dans le néant de Dieu. « Mon Dieu, vous êtes arrivé à la perfection du néant dans l’Hostie, recevez le néant de votre créature et faites que j’arrive à la perfection de ce néant. »

Il faut alors sacrifier toute personnalité; il faut sacrifier tout intérêt propre, toute considération humaine, il faut sacrifier tout ce qui vient de la terre, pour pouvoir s’élever jusqu’à la beauté des choses du Ciel. Si vous communiez dans ces dispositions, la communion sera pour vous le commencement de l’union et l’invasion de Jésus-Christ en vous. Et vous comprendrez qu’un monde nouveau s’ouvrira alors pour vous; Jésus-Christ vous pénétrant, vous transformera en Lui et il demeurera en vous.

– Dieu respecte notre liberté mais il en veut l’hommage

Après toutes les avances, les prévenances de sa grâce, de sa parole, Dieu veut être Roi dans la liberté. Les théologiens se perdent dans les considérations sur la liberté. Accordons que Dieu peut faire certaines choses que nous, nous ne pouvons pas faire ni comprendre, et que dans de pareils faits, toute la raison du fait est la volonté de celui qui le fait. Si donc Dieu fait des choses que nous ne pouvons pas comprendre, il ne nous reste qu’à croire.

Celui qui remplit tout, agit avec force, avec puissance, mais en même temps avec amour. Il y a là un mystère pour nous. Nous ne comprenons pas qu’il y ait d’une part la puissance de Dieu et de l’autre la liberté. Dieu incite notre liberté à aller à la perfection. Mais voyez avec quel respect il traite en cela sa créature. Et pourquoi Dieu respecte-t-il ainsi votre liberté? C’est qu’il ne veut pas être adoré par des machines, ni servi par des esclaves, mais qu’il veut être adoré, aimé, servi par des êtres libres. Remarquez que la liberté n’est pas la faculté de faire le bien ou le mal, mais bien la puissance d’arriver à son terme et à sa fin: la preuve c’est que Dieu qui est essentiellement libre ne peut pas faire le mal. Ceci renverse une foule d’idées modernes. La liberté, c’est d’user de toute la plénitude des facultés d’un être intelligent pour arriver à son terme.

Eh bien! mes filles, c’est avec cette liberté pleinement indépendante que vous devez aller à Dieu, et c’est de cette liberté que vous devez user pour aller à la perfection.

– Cet hommage nous fait participer à l’impeccabilité divine

C’est Jésus-Christ qui vous appelle. Lorsque vous prenez de bonnes résolutions laissez Jésus-Christ agir dans votre âme, donnez votre adhésion beaucoup plus vigoureusement pour laisser Jésus-Christ habitant dans votre âme, y agir et garder lui-même vos résolutions. Ce qui vous a empêchées bien souvent de garder vos résolutions, c’est que vous n’avez pas su user de votre liberté. Il faut que vous arriviez à user de votre liberté d’une manière plus haute, il faut que l’habitude de faire le bien vous rende impeccables comme les anges et les saints le sont par récompense; ils sont libres et en même temps incapables de faire le mal. Il est vrai que cet état n’est que pour ceux qui sont arrivés au terme; mais il commence, il se développe, il se fortifie dans une vie tendant à la perfection.

Par la communion, donnant votre adhésion à Dieu, ne faisant plus qu’un avec Dieu, vous participez par l’effort de l’amour, aux perfections que Dieu veut mettre en vous, et en même temps que vous participez à ces perfections, vous participez en un certain sens à l’impeccabilité de Dieu.

– en développant en nous l’habitude du bien que la communion fortifie

Et de même que saint Louis de Gonzague disait qu’il était plus difficile de ne pas penser à Dieu que d’y penser, de même par l’habitude de la perfection vous aurez une grande facilité à faire le bien, et une sorte d’impossibilité à pécher. Il ne faudrait pas assurément exagérer cette doctrine, mais elle vous sera une grande force à la condition que vous vous défierez de vous-même, vous souvenant que les saints et les anges sont impeccables par récompense et qu’il faut que nous méritions cette sorte d’impeccabilité très secondaire, par un exercice continuel de la vertu. Le plus difficile est de prendre cette habitude de bien faire. Une fois prise, elle sera conservée par la communion. Vous recevrez celui qui est impeccable par essence. Si vous mettez votre liberté au service de Jésus-Christ, votre sanctification s’accomplira. Le premier principe de la sanctification c’est le sang de Jésus-Christ, le second principe de notre sanctification c’est le séjour de Jésus-Christ en nous, et le troisième principe de notre sanctification c’est notre séjour en Jésus-Christ. Ces principes une fois établis, ma liberté acquiert plus de facilité pour éviter le mal, plus de facilité pour pratiquer le bien et pour arriver à la perfection. Si vous adhérez toujours à Jésus-Christ dans la communion, Jésus-Christ demeurera en vous. Ce que je voudrais de vous, ce serait que vous preniez la grande résolution de vous rendre compte de ce commerce divin. Jésus-Christ dans une âme tiède, est tous les jours un peu moins quelque chose, bientôt il n’est plus rien du tout. Or, un bienfait perdu est un grand mal, mais pour l’âme fidèle qui communie, voulant être en Jésus-Christ et voulant que Jésus-Christ reste en elle, elle trouve dans la communion un principe constant de force, d’énergie et de progrès dans la perfection. Je voudrais que ces paroles vous restent, et que vous envisagiez la communion comme le séjour de Jésus-Christ en vous et comme votre séjour en Jésus-Christ. La communion est un acte, mais ce doit être aussi un état. Il est vrai que selon la théologie, les saintes espèces sont dissoutes mais la grâce de Jésus-Christ vous reste. Remarquez que Jésus-Christ dit: « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui« .

Voulez-vous mettre votre liberté entre les mains de Dieu, voulez-vous donner à Jésus-Christ la liberté de vous rendre saintes? Si vous agissez ainsi, vous serez vraiment et librement servantes de Jésus-Christ, filles de Jésus-Christ, Epouses de Jésus-Christ.

Jésus-Christ s’adresse à votre volonté, cette faculté si belle de l’homme. Il vous demande votre liberté, il s’adresse à des êtres libres. « Je veux une fille libre, veux-tu venir à moi? Je veux une épouse libre, veux-tu t’unir à moi?… »

Et comprenez-vous que si Jésus-Christ met ce respect et cette prévenance à vous traiter de la sorte, votre liberté doit acquérir quelque chose de fort, de ferme, de stable, de persévérant et quand vous avez le bonheur de recevoir Jésus-Christ dans l’Eucharistie, vous devez vous attacher à Lui dans la plénitude de la force de votre âme. Si quelqu’une d’entre vous n’était pas décidée à prendre cette résolution de vivre en Jésus-Christ, en union avec Jésus-Christ, je la plaindrais.

Je vous ai donné le dépouillement de vous-mêmes comme le but de la retraite. Je vous montre maintenant le moyen et la force d’y arriver dans l’amour de Jésus-Christ et l’union avec Jésus-Christ.

Qu’il plaise à ce divin Maître de vous dire ce que je ne vous ai pas dit, qu’il parle à l’oreille de votre coeur, et s’il vous dit: « Ma fille, donne-moi ton coeur tout entier pour l’éternité », donnez-le lui il le prendra.

Mettez votre liberté toujours plus pure, toujours plus forte, toujours plus énergique à vouloir ce que Jésus-Christ veut. Il la prendra et il vous conduira par sa vérité et par sa sainteté dans les actions du temps, et jusqu’aux biens de l’Eternité. Amen(6).

Notes et post-scriptum
1. Voir E00541, n.1.
2. Jn V, 56. - 3. Jn I, 5. - 4. Jn I, 14. - 5. Lv XIX, 2.
6. S'adressant à Mère Marie-Gabrielle restée à Nîmes, la bienheureuse Marie-Eugénie de Jésus écrit le 19 août: "La retraite est belle"; le 23 août: "Le P. d'Alzon nous a fait une retraite admirable, toute sainte" et le 26: "La retraite a fini hier matin, au grand contentement de tout le monde".