- CRISE FINANCIERE DU COLLEGE DE NIMES
- DECLARATION DU P. D'ALZON A MONSEIGNEUR PLANTIER
- Dans une lettre du P. Picard au P. Galabert du 9 août 1857; Collection dactylographiée des Ecrits du P. Picard, I, n°88 et Pages d'Archives, 2, p.36.
- ** Aucun descripteur **
- Monseigneur Claude-Henri Plantier, évêque de Nîmes
- PLANTIER Mgr
- [7 août 1857]
- 7 aug 1857
- Nîmes
Monseigneur (1), vous connaissez le mouvement qui s’est fait en faveur de l’Assomption; je n’ai pas cru devoir résister aux instances qui m’étaient faites, mais je me me suis toujours tenu, autant que possible, loin de Nîmes; si j’y suis venu aujourd’hui, c’est pour vous voir et m’entendre avec vous. Je tenais à déposer à vos pieds cette manifestation, car je ne voudrais pas pour tout au monde rapporter à moi ce qui doit vous revenir, et je ne veux faire qu’un avec vous.
1. Après l'entrevue de Tarascon (E00626), la société des actionnaires, montrant la sympathie des Nîmois pour le P. d'Alzon et l'Assomption, s'est aussitôt mise à l'oeuvre, et déjà elle a acquis une partie des bâtiments du collège. D'autre part le marquis de Cabrières n'est plus opposé à la présence de son fils au collège (v.E00627) et souhaite dès lors que l'évêque de Nîmes ne l'en retire pas. C'est aussi le voeu du P. d'Alzon qui, le vendredi, c'est-à-dire le 7 août, à 8h. du soir, se rend à l'évêché pour exposer la situation à Mgr Plantier. - Le P. Picard qui raconte ces faits au P. Galabert, nous donne ici la substance de la déclaration du P. d'Alzon à l'évêque de Nîmes.