Cinq rayons de la crèche, autour du berceau de Jésus.

Je veux vous souhaiter de bonnes fêtes de Noël et je m‘y prends un peu à l’avance, parce que je ne sais si plus tard je le pourrai. Je vous souhaite en même temps cinq vertus, qui me semblent comme les principaux rayons qui jaillissent de Jésus naissant, dans l’humilité de sa manifestation. Il veut naître dans une crèche pour nous prêcher la pauvreté; il se laisse emmailloter par sa mère, porter, retourner en tous les sens pour nous apprendre l’obéissance. Marie le met au monde dans une étable, après avoir vu se fermer sur elle toutes les portes de Bethléem: excellente leçon de l’acceptation du mépris des hommes. Qu’y a-t-il de plus simple qu’un enfant? Je vous souhaite de le devenir comme Jésus au berceau. Pourquoi apparaît-il au monde? Par amour pour la gloire de son Père et le salut des hommes. Telle est la sublime leçon de charité qu’il donne à son premier instant.

Lettre aux Religieuses de l’Assomption à Paris (Lettres, t. I, p. 498).

Note. Si l’on comprend bien la pensée du P. d’Alzon, les cinq rayons de la crèche sont cinq vertus: humilité, pauvreté, obéissance, acceptation du mépris et simplicité. Il y a longtemps que les Sœurs ont dépassé le chiffre de cinq autour de la crèche.