De belles vendanges.

Allons, préparez bien l’arrivée de votre Mère Françoise-Eugénie [de Malbosc]; tâchez de la recevoir avec toute la dignité qui convient à sa charge, puis, de peur que je ne l’oublie, sans faire plus de frais, rappelez à votre révérende assistante Soeur Marie-Gabrielle [de Courcy] que le 19, je la prie de faire l’adoration du Saint-Sacrement en place d’une paroisse qui a demandé à être changée de jour. Que vous dirai-je des vendanges? Cela doit vous intéresser. La récolte ne sera pas aussi abondante que l’année dernière, mais elle sera bien, bien, bien meilleure en qualité. On m’a demandé un petit tonneau de 45 litres. Si vous êtes bien sage, je vous en ferai goûter. Nous avons des raisins gros comme ceux de la Terre Promise. Allons, convertissez-vous, et, à chaque degré de sainteté nouveau que Sœur Marie-Gabrielle constatera, je vous promets une bouteille.

Lettre à Sœur Thérèse de la Conception Bardou (Lettres, t. V, p. 135).

(1) Le Père d’Alzon se trouvait en repos à Lavagnac, du 8 au 22 septembre 1864. Il avait tout à loisir de surveiller la maturité des raisins. Son cousin Edmond d’Alzon fut d’ailleurs à proximité, à la résidence familiale de l’Estang, l’introducteur d’une variété de raisin de table, le chasselas, pour la région viticole.