Fête de Saint Augustin. L’Assomption dans la tradition augustinienne.

Jésus-Christ, pour être aimé, veut être connu. Nous l’étudierons surtout dans les livres inspirés. Jésus-Christ sera pour nous le trésor recherché sous les voiles des saintes Lettres. Nous nous appliquerons à le connaître comme Dieu, comme homme et comme auteur des dons surnaturels qui nous réconcilient avec le Père. Saint Augustin, notre patriarche, sera notre guide principal. Son Traité de la Trinité et ses livres admirables qui l’ont fait appeler par l’Eglise entière le docteur de la grâce, sont les grands jalons de nos études sur ces importantes questions. Nous y joignons la Lettre à Volusien où il traite de l’Incarnation, et, comme introduction à la vraie philosophie, les traités Contre les académiciens, Sur le libre arbitre et la Lettre à Dioscore.

Instruction de 1868, d’après Ecrits Spirituels, p. 140.

L‘étude de la pensée de Saint Augustin à l’Assomption a donné lieu à une initiative éditoriale patrologique de classe avec le P. Fulbert Cayré (1884-1971). Depuis 1956, l’Institut des Eudes Augustiniennes, de réputation intellectuelle internationale aujourd’hui, poursuit toujours son œuvre de diffusion de la pensée du Patriarche de l’Occident. Il ne manque pas par ailleurs, en Europe, en Afrique comme en Amérique, d’Assomptionnistes de tempérament intellectuel, spirituel ou apostolique qui font honneur à cet héritage augustinien. La revue Itinéraires Augustiniens sait ouvrir généreusement ses colonnes à tous les amis d’Augustin. Le scolasticat assomptionniste de Bulengera au Congo porte le nom de Saint-Augustin.