Hommage à une figure de foi, l’abbé Peyramale.

La mort de Mgr Peyramale (1) est une perte immense pour l’Eglise et pour la France catholique. C’était un bon fidèle serviteur et surtout courageux. Exemple rare et d’autant plus admirable! Il allait droit devant lui; une nuit il se battit avec trois loups et les mit en fuite. Toute sa vie, il a combattu les trois grands loups de la société moderne: la Révolution, le naturalisme et la cupidité. Il était difficile d’aimer l’Eglise plus que lui. S’il eût été spéculateur, il eut accepté les roches de Massabielle que le conseil municipal de Lourdes lui offrait; il les fit céder à son évêque avec la même joie qu’il me donnait il y a peu son bâton de montagne. Me doutais-je, quand je l’acceptais, qu’il n’en avait plus besoin et que le pè-lerinage de sa vie touchait à son terme? Le coeur débordait, autant que l’intelligence, dans sa belle et antique figure. Il eût pu être évêque, il a préféré mourir curé. Mon Dieu, donnez-nous beaucoup de curés de cette trempe apostolique! Nous donnons la lettre de M. Henri Lasserre sur sa mort. L’écrivain qui a raconté l’apparition de Marie, devait nous dire les derniers moments du grand témoin des prodiges de Lourdes.

L’Assomption de Nîmes, 1877, n° 67, p. 333.

(1) L’abbé Marie-Dominique Peyramale (1811-1877) fut le curé de Bernadette Soubirous lors des apparitions de la Vierge à Lourdes en 1858.

Note. Bien des chrétiens se souviennent que le 13 mai est aussi le jour de la fête de Notre-Dame de Fatima (1917) et la date anniversaire de l’attentat contre le pape Jean-Paul II place Saint-Pierre de Rome en 1981. Fête du Cœur Immaculé de Marie (province d’Amérique du Nord A.A. dont l’activité principale est située à Worcester, Massachussetts). Le vendredi 13 mai 2005, le P. Richard Lamoureux a été réélu Supérieur Général des Augustins de l’Assomption.