Prenez l’Evangile et lisez, relisez, méditez, appliquez-vous ce que vous pouvez imiter de la vie du divin Sauveur. Son séjour dans le sein de Marie et puis à Nazareth ne vous prêche-t-il pas la vie de retraite qu’il faut mener si l’on veut communiquer avec Dieu? Sa naissance dans une pauvre étable ne vous avertit-elle pas du mépris qu’il faut faire des biens de ce monde et de la vie commode? N’y voyez-vous pas l’esprit de pauvreté prêché d’une façon très énergique et qui combat notre mollesse? Dès le huitième jour de sa vie terrestre il subit la circoncision, modèle de la circoncision de nos cœurs, des sacrifices et des retranchements qu’il faut avoir le courage d’opérer si nous voulons imiter le Sauveur. Sa vie cachée à Nazareth peut servir de modèle à tous. Il est obscur, il travaille, et là est la perfection. La vie cachée et laborieuse est, pour la plupart d’entre nous, le moyen le plus solide d’acquérir la vertu chrétienne. Mais que ne fait pas Jésus dans la sanctification de Marie et de Joseph? Modèle admirable de l’action de sainteté que les personnes qui veulent tendre à la perfection doivent s’exercer dans l’intérieur des familles, même les plus modestes.
Instructions des Tertiaires de l’Assomption, B.P., 1930, p. 14.
Le pape Paul VI, en pèlerinage à Nazareth en 1964, reprit ce même thème de l’école de vie que représente la vie cachée du Christ dans les collines de Galilée.