Saint André, Apôtre, patron de l’Eglise de Constantinople.

Jamais plus belle occasion de méditer le grand sujet de la vocation que la fête de saint André. Examinons l’appel de Notre-Seigneur, la manière dont l’Apôtre y répond. Cet appel est raconté de deux façons, et probablement tous les deux ont eu lieu… (1). Il y a diverses sortes d’appel. Quelquefois Notre-Seigneur se sert des hommes comme il se servit de Jean-Baptiste; d’autres fois il agit directement, comme il fit plus tard pour Pierre et André. L’important est d’écouter l’appel divin, direct ou indirect. Notre-Seigneur emploie les moyens qui semblent préférables, et dans tous les cas il veut que nous nous donnions à lui. Il ne s’agit pas de chercher sa vocation, mais d’écouter au fond de l’âme l’appel fait par Jésus-Christ. Ce qui effraie, c’est que notre divin Maître demande tous les jours un peu plus, et c’est ce que la nature peureuse, lâche, indépendante ne veut pas. Prenons le parti d’écouter Jésus dans tous ses appels, dans les détails de notre vie. Donnons-nous à lui et suivons-le où il voudra nous conduire.

Instructions aux Tertiaires, B.P., 1930, p. 40-41.

(1) Selon Jn 1, 35-40 et Mt 4, 18-22.