Vous avez mille fois raison, il faut que nous devenions des saints. J’ai demandé à Lourdes ma conversion, l’esprit d’oraison, et le don d’embraser les âmes et de faire aimer Notre-Seigneur et la Sainte Vierge. Je vous envoie la photographie de Bernadette, aujourd’hui Sœur de Nevers. Pourquoi la Sainte Vierge a-t-elle pris cette ignorante et grossière petite paysanne, qui ne savait ni lire, ni écrire, ni ce qu’est l’Immaculée Conception? Je vous apporterai une petite plante cueillie à l’endroit même où a jailli la source miraculeuse.
Lettre à Mère Marie Correnson (Lettres, t. VII, p. 136).
(1) Le P. d’Alzon écrit à Mère Correnson le 17 avril 1879:‘Voilà Bernadette morte hier, à 3 heures et demie, me dit-on. Le bon Dieu s’est servi d’elle pour de bien grandes choses et puis l’a mise dans une salutaire obscurité’. Il y eut une vraie rencontre, à partir de 1868, entre Lourdes et le P. d’Alzon lequel portait une grande estime au curé de l’époque, l’abbé Peyramale.