Une belle rentrée scolaire, amorce d’une belle moisson.

La rentrée scolaire vient d’avoir lieu. Elle a été réellement plus belle que nous n’aurions osé l’espérer, près de 30 nouveaux pensionnaires, et je ne serais pas surpris si nous dépassions ce chiffre avant le jour de l’an. Ma conviction est que nous avons eu grand tort de ne pas avoir plus tôt des commis-voyageurs. Nos courses de cette année ont produit de très heureux résultats, et nous sommes très résolus d’en faire d’autres. Les membres de la commission sont très résolus à poursuivre l’œuvre et veulent que j’aille battre les buissons… J’ai l’idée d’une association de Sainte-Monique, patronne de toutes les mères, sœurs, etc., priant pour la conversion ou la conservation des enfants et des maisons chrétiennes d’éducation en particulier. Donnez cette idée à notre Mère. Je vais élaborer un règlement.

Lettre au P. Hippolyte Saugrain (Lettres, t. II, p. 549-550).

(1) Au XIXème siècle, la rentrée scolaire en France était beaucoup plus tardive, généralement fin octobre, pour permettre aux jeunes de la campagne, du moins à ceux qui étaient scolarisés, d’aider leurs parents aux gros travaux des champs.