J’admire cet aventurier infatigable passionné de Jésus Christ et de vastes horizons …

Saint François Xavier (1506-1552), un missionnaire basque en Extrême-Orient. Il a été canonisé il y a 400 ans, le même jour que Thérèse d’Avila, Ignace de Loyola et Isidore, le laboureur.

 » Il est le patron des missions avec sainte Thérèse de Lisieux. Nous le fêtons le 3 décembre. J’admire cet aventurier infatigable, au caractère trempé, passionné de Jésus Christ et de vastes horizons.
Basque, noble de Navarre, à 17 ans, il se rend à l’université de Paris, partage la chambre avec Ignace de Loyola, dont il sera l’un des six premiers compagnons. Il est envoyé en mission aux Indes portugaises. Il s’arrêtera au Mozambique, s’établira à Goa sur la côte ouest de l’Inde, puis se rendra à Ceylan et aux îles Molusques. Au sud du Japon, il va fonder les premières communautés chrétiennes. Delà, son projet est d’aller en Chine, mais pris d’une forte fièvre, il meurt le 3 décembre 1552, dans l’île en face de la Chine, il y a 470 ans.
Il passe des heures invraisemblables en bateau, au milieu des tempêtes et des périls de toutes sortes, à pied sous le vent, la pluie, la chaleur, le froid et la faim. Comme saint Paul.
Partout, il vit d’aumônes, prêche et travaille avec les pauvres, les malades, les indigènes, les basses castes, les enfants.
Il se heurte à la difficulté d’apprendre des langues, de comprendre des cultures si différentes de la sienne et d’y annoncer l’Évangile et ses exigences.
Il doit composer avec les réalités de son temps : l’Inquisition, les luttes tribales, l’hostilité et la violence des puissants et des chefs religieux, la cupidité et l’avidité des marchands, des colons, des pirates et des bandits des chemins.
Il passe son temps à former des personnes et à bâtir des communautés fraternelles.
Malgré ses succès missionnaires et de nombreuses conversions, il essuie de nombreux échecs… Il connaît la solitude, les jalousies, les menaces, les déceptions.
François a trouvé sa force et sa persévérance dans la contemplation de Jésus sur la croix, son ami de tous les jours : un Dieu aussi méprisé que les pauvres et les faibles, mis à mort, mais qui assure le salut de ceux qui se confient en lui. »

P. Bernard Holzer, A.A., en communauté à Manille (Philippines)

Photo : François Xavier D.R

Mon Dieu, je vous aime ! Ce n’est pas pour le ciel que je vous aime, ni parce que ceux qui ne vous aiment pas, vous les punissez du feu éternel. À la croix, mon Jésus, vous m’avez pressé sur votre cœur. Vous avez enduré les clous, le coup de lance, le comble de la honte, les douleurs sans nombre, la sueur et l’angoisse, la mort … Tout cela pour moi, à ma place, pour mes péchés. Alors, ô Jésus très aimant, pourquoi donc ne pas vous aimer d’un amour désintéressé, oubliant le ciel et l’enfer, non pour être récompensé, mais simplement comme vous m’avez aimé ? C’est ainsi que je vous aime, ainsi que je vous aimerai : uniquement parce que vous êtes mon roi, uniquement parce que vous êtes mon Dieu. Ainsi soit-il.

St François Xavier